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Bonsoir. En ces temps de canicule, je pense à nos amis à plume (ailes et œufs... ) et je me demande s'ils ont un bon système de thermorégulation. Comme observation personnelle, je peux juste dire que les mésanges qui viennent habituellement picorer des graines sur mon balcon (Hauts-de-Seine Sud) sont beaucoup moins nombreuse; de même les vols de pigeons, de corneilles, de pies, de martinets, sont très rares. Sont-ils planqués dans les arbres, au frais ? Et sous les toits, pour les martinets ? ou bien plus haut dans le ciel ?
PS. Pour me faire mentir...un vol de Martinets, à l'instant autour de mon immeuble !
Amicalement
Richard

"et je me demande" ...enfin, je vous demande aussi...

Bonjour,
nous sommes en diapause estivale

rgoldstein  :enfin, je vous demande aussi

J'avais bien compris.
Les oiseaux souffrent moins que les mammifères de la chaleur.
D'une part, ils ont un plumage efficace, qui protège aussi bien de la chaleur extérieure en été qu'il ne garde la chaleur interne lorsqu'il fait froid en hiver. Et cette chaleur corporelle est élévée chez les oiseaux, 40°.
Pour évacuer l'excès de chaleur, ils ont un système pulmonaire plus performant que le nôtre avec des prolongements dans les organes, ce qu'on appelle les sacs aériens, et des prolongements jusque dans les os creux. Ils peuvent extraire des calories plus facilement que les mammifères qui ne peuvent que haleter, mais la majorité sont nocturnes, alors que les oiseaux sont majoritairement diurnes. Leur pb est qu'ils n'ont pas de ventilation thoracique, la cage thoracique étant bloquée pour la musculature du vol. Ils ventilent donc de façon abdominale et ouvrent la bouche pour faciliter les échanges.
Amicalement
JF

Je comprends. J'avais été très étonné de voir deux corneilles il y a quelques jours au Jardin des Plantes, perchées dans un arbre, le bec grand ouvert; je m'étais demandé si ç'était un jeune attendant d'être nourri...mais elle avait bien l'air d'un adulte ! ou si ç'était un oiseau malade. Je pense avoir donc la réponse.
Merci Jean FRANCOIS

Donc cet oiseau avait chaud ? (je précise que lorsque je l'ai aperçu, il était dans cette position, et est resté immobile, le bec ouvert, pendant toute mon observation, au moins 4 à 5 min.)

Je confirme. J'ai vu deux corneilles, chacune le bec grand ouvert sur la pelouse de la sous-préfecture d'Antony. Elles n'étaient pas aussi vives que d'habitude, et pour cause...

Aujourd'hui chez moi elles profitent des grands vents pour s'adonner à d'impressionnantes acrobaties aériennes. Après la canicule, l'amusement.